
Depuis le 5 décembre des millions de salariés du public et du privé font grève pour exiger le retrait du projet Macron sur les retraites qui a pour but :
- de baisser nos pensions
- de nous faire travailler plus longtemps.
Le gouvernement essaye une nouvelle fois de nous diviser entre secteur public et secteur privé pour tenter de faire passer ses plans.
Ainsi, alors que depuis 3 ans nous revendiquons: « un salarié pour un résident et des augmentations de salaires », nous avons été informé que Mme Buzyn annonçait, le 30 janvier dernier, la mise en place par décret d’une prime, « Grand âge » d’un montant de 118 euros brut mensuel. Celle-ci n’est pas cumulable avec la prime ASG.
Cette prime est destinée uniquement aux aides-soignants-es de la Fonction Publique Hospitalière
Elle concerne exclusivement les aide-soignants-es qui exercent dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, les unités de soins de longue durée, les services de soins de suite et de réadaptation gériatrique, les services de médecine gériatrique, ou toute autre structure spécialisée dans la prise en charge des personnes âgées.
Nous considérons que les salariés de la santé privée qui travaillent auprès des personnes âgées sont soumis aux mêmes difficultés que nos collègues du public. Nous aussi mous manipulons les résidents et les patients, nous souffrons du manque d’effectifs, de troubles musculo squelettiques, d’un manque de reconnaissance de notre implication…
Nous revendiquons l’attribution immédiate de la prime “Grand Age” de 100 euros net mensuel pour tous les salariés de nos établissements quelque soit leur catégorie professionnelle avec un versement rétroactif au 1er février 2020.
C’est pourquoi, nous exigeons l’ouverture immédiate de négociations avec la FEHAP dans la cadre de la Commission Paritaire Nationale CCN 51.