
Vendredi 10 décembre, environ 150 personnes étaient réuni.es devant le siège du pôle Accompagnement et Soins. Sans compter les autres collègues grévistes de Loire Atlantique ou de la Mayenne, qui n’avaient pas la possibilité de se déplacer.
Les principales revendications étant les salaires, les conditions de travail, et l’abandon de la dénonciation des Conventions Collectives 51 & 66. Car contrairement à ce qu’avance la Direction, le passage à l’ANEM n’améliorera pas la situation des salarié.es !
Les collègues réuni.es se sont mis.es d’accord pour demander à ce que la Direction sorte pour venir à leur rencontre !
Sandrine Boyer (Directrice Générale) Guy Piétin (Président du Conseil d’Administration) et Philippe LeCallonnec (DRH) sont donc sorti.es pour échanger avec les salarié.es.
Guy Piétin nous a dit qu’il n’était pas responsable des décisions prises, ni des négociations. Après Dominique Majou (Directeur Général Régional), nous sommes encore une fois confonté.es à cette réponse.
La Direction n’a donc absolument pas répondu aux revendications des salarié.es, et a renvoyé les organisations syndicales aux négociations.
Nous nous sommes retrouvé.es face au même mur : une direction qui n’entend pas, qui n’écoute pas, qui refuse de prendre en considération les difficultés du terrain. Les collègues présent.es se sont bien rendu.es compte que notre direction ne connait rien de nos métiers, et nous ont fait part de cette sensation de mépris et du manque de reconnaissance de leur engagement.
Depuis le début de l’année, tous secteurs confondus, il y a eu une dizaine de mobilisations de salarié.es au sein du pôle Accompagnement et Soins. C’est du jamais vu. C’est assurément le signe que les professionnel.les du secteur ont envie et trouvent nécessaire de défendre ce secteur en crise!
Cette fois-ci, certain.es collègues ont privilégié l’organisation des services à la grève, et d’autres étaient en arrêt ou en repos et n’ont pas pu nous rejoindre. Nous voyons aussi, que de nouveaux collègues nous rejoignent, au fur et à mesure des mobilisations.
C’est pourquoi, au vu du nombre que nous étions encore vendredi dernier, et au vu de la colère suscitée par le mépris de la Direction, il nous semble nécessaire de nous organiser pour continuer de faire front.
Pour FO, la préparation du rapport de force et le recourt à la grève est à l’ordre du jour et nous proposons aux collègues d’en discuter.
Cette Direction ne peut pas continuer de laisser ses salarié.es travailler dans des conditions déplorables pour des salaires misérables !

