PRIMES POUR LES APPRENTIS
Lors du passage des représentants Force Ouvrière dans différents établissements de la région ou le syndicat n’était jusqu’à maintenant pas présent (vendée, Loire Atlantique, Sarthe), ceux-ci ont découvert un certain nombre de dysfonctionnements.
Par exemple, en Vendée et en Loire Atlantique, ils ont appris que les apprentis ne touchaient que la moitié des primes que reçoivent les autres salariés. Pourtant, selon l’article L6222-23, les apprentis doivent bénéficier des dispositions applicables à l’ensemble des salariés dans la mesure où elles ne sont pas contraires à celles qui sont liées à leur situation de jeunes travailleurs en formation.
Par conséquent, le syndicat FO a demandé à la direction du groupe VYV Care daté du 30 Août de verser l’intégralité des primes aux apprentis avec un effet rétroactif sur 3 ans.
Nous vous rappelons par ailleurs qu’une situation similaire s’était produite à la Mutualité Française Anjou Mayenne et avait amené le syndicat FO à dénoncer cette mesure discriminatoire. La direction avait ensuite fait le nécessaire pour se conformer à la loi. Depuis ce jour, les apprentis du Maine et Loire et de Mayenne touchent les mêmes primes que leurs collègues.
Le syndicat FO a également demandé à la direction quelques éclairages sur la question des classifications en Vendée…
Des salariés nous ont fait part de leur mécontentement quant au fait qu’ils n’avaient pas la même classification que leurs collègues, alors même qu’ils effectuaient exactement les mêmes taches et disposaient des mêmes diplômes. Ainsi un opticien embauché il y a quelques années est classé C1 alors qu’un autre embauché plus récemment est classé T2 (environs 2000€ d’écart annuel entre le salaire de base des deux classifications 
RMAG 2019). De même pour les monteurs-vendeurs, qui selon leur année d’entrée dans l’entreprise, sont classés T1 ou E4.
Comme vous le savez peut-être , La méthode d’évaluation retenue par la Convention Collective ANEM est une méthode analytique basée sur les cinq critères suivants :
– compétence et technicité ;
– autonomie ;
– dimension relationnelle ;
– gestion : moyens et ressources ;
– contribution.
Ainsi, Le syndicat FO a demandé à la direction de leur expliquer, ce qui dans les critères si dessus leur permettait de différencier un opticien embauché il y a plus de 3 ans d’un autre embauché il y a moins de 3 ans et qui serait suffisamment important pour classer différemment ces 2 individus ?
La Convention Collective ANEM indique également au point 6.1 que les représentants du personnel doivent être associés à l’ensemble de la démarche des définitions de classifications. Le syndicat FO a donc demandé à la direction si les représentants du personnel présent jusqu’à maintenant à la mutualité de Vendée (CGT et CFTC) ont à l’époque été associé à cette modification de classification, de quelle manière, avec quelle méthode? le syndicat FO se demande également les raisons qui on pu amener les syndicats en place à laissé faire une telle attaque sur les salaires…
Il est bon de rappeler que la direction de la MFAM avait tenté il y a quelques années d’embaucher les opticiens classés normalement C1 en T2. L’organisation FO était à l’époque intervenue. La direction, étant dans l’incapacité d’apporter une justification valable, avait alors été contrainte de requalifier les opticiens en C1.
C’est pourquoi, si la direction du groupe VYV Care n’apporte pas de réponses valables au courrier que nous leur avons adressé le 30 Août 2019, le syndicat FO se verra dans l’obligation de demander une régularisation avec un effet rétroctif sur 3 ans…