Les élus FO ecartés du Conseil d’Administration de l’USBMPDL par les autres organisations syndicales…

Lors du CSE du 12 décembre 2019 était à l’ordre du jour l’élection des membres représentants du personnel au Conseil d’Administration ainsi que l’élection du bureau du CSE.

Avant de procéder aux votes, les représentants FO ont lu la déclaration suivante :

Déclaration du syndicat Force Ouvrière lors de la réunion de CSE

Du 12 décembre 2019

Les confédérations Force Ouvrière, CGT, Solidaire, FSU, UNEF et UNEL ont appelé à la grève reconductible depuis le 5 décembre 2019 pour dénoncer la réforme Macron Delevoye sur les régimes de retraites qui feront perdre aux salariés du privé et du public entre 10 et 25% de pensions.

C’est dans ce contexte que les élus de la CFDT et de la CGT de l’USBM PDL ont décidés d’organiser une réunion intersyndicale dans les locaux de l’entreprise le 10 décembre dernier. L’intersyndicale nationale FO, CGT SOLIDAIRE, FSU et les syndicats d’étudiants avaient décidé d’une manifestation nationale ce 10 décembre.

Les élus FO répondant à l’appel de leur confédération ne pouvait se rendre par soucis de cohérence à cette réunion intersyndicale organisée sur le lieu de travail. Les délégués syndicaux FO l’avaient indiqué par E-mail aux autres organisations syndicales. Ils leurs proposaient une rencontre à la bourse du travail d’Angers avant la manifestation.

Les élus de la CFDT et de la CGT ont décidé de maintenir cette réunion dans les locaux de l’entreprise qui de facto excluait l’organisation syndicale Force Ouvrière. Lors de cette inter-syndicale un accord CFDT-CGT sur la répartition des sièges au CSE, au CA ainsi que la mise en place d’actions ASC ont été actées.

Nous considérons que cette réunion intersyndicale est caduque et nous demandons la mise en place d’une nouvelle intersyndicale qui prenne en compte la voix de FO, ainsi que de ses 26,53% d’électeurs.

D’autre part, nous considérons que l’élection des représentants du personnel au Conseil d’Administration ne peut pas se tenir dans la mesure ou l’ensemble des élus et titulaire et suppléants n’ont pas été convoqués.  Dans l’attente de cette convocation nous demandons que chaque organisation syndicale puisse envoyer un délégué comme cela a été le cas depuis juillet.

A la suite de cette déclaration, les élus FO ont demandé aux autres élus s’il souhaitaient faire une interruption de séance pour en discuter. La CFDT n’a pas voulu et la CGT n’a rien dit. Dans ces conditions, les élus FO ont considéré qu’ils n’avait pas a rester pour regarder la CGT et la CFDT se partager l’intégralité sièges.

Les élus FO peuvent comprendre qu’ils ne puissent pas avoir de postes au bureau du CSE. Par contre, exclure un syndicat du Conseil d’Administration alors qu’il y a 4 sièges pour 3 syndicats est proprement inadmissible . Être présent au conseil d’administration permet aux syndicats d’avoir les informations sur les décisions qui sont prises pour l’entreprise et permet aux syndicats d’exprimer leur point de vu aux administrateurs.

Par exemple, lors du CA qui s’est tenu le soir du 12 décembre, les administrateurs ont pris la décision de lancer la procédure pour fermer la pharmacie de Cholet. Si les élus FO avait été présents ils auraient pu exprimer leur total désaccord avec cette décision ! Or rien de cela n’a été fait…

Malgré cette situation, le syndicat Force Ouvrière continura de défendre systématiquent l’intêret collectif et individuel des salariés et portera les revendication !!

Plus que jamais : Résister, Revendiquer, Reconquerir !