
DEREGLEMENTER LE DROIT DU TRAVAIL PERMET-IL DE LUTTER CONTRE LA PANDEMIE ?
A CETTE QUESTION FORCE OUVRIERE REPOND NON !
La loi dite d’urgence sanitaire ne peut pas porter plus mal son nom. Censée protéger la population contre l’épidémie de Coronavirus, cette loi n’a d’autre but que d’attaquer les dispositions protectrices du code du travail en donnant aux employeurs la possibilité d’y déroger.
La direction de l’USBMPDL s’est saisie de cette loi afin d’imposer par accord d’entreprise la prise de 6 jours ouvrables de CP avec pour délai de prévenance 1 journée. La direction a donc décidé pour gérer la crise générée par la pandémie de faire une application maximale de l’ordonnance dérogatoire sur les congés payés sans aucune contrepartie pour les salariés.
Nous vous informons également que la direction ne reportera pas les congés déjà validés et qu’il n’y aura pas non plus de report de la date butoir pour la pose des congés.
Pour FO le confinement n’est pas une période de vacances. Il n’a rien de reposant, physiquement et psychologiquement !
L’entreprise réalise une économie substantielle en déclarant les salariés en chômage partiel. Depuis le début de la crise sanitaire Force Ouvrière revendique la prise en charge du complément de salaire par l’entreprise. Or la direction se refuse à financer ce complément qui permettrait aux salariés d’être rémunérés à 100% mais ponctionne les congés. Les salariés vont donc se retrouver payés 84% du net financer uniquement par l’état.
Quel syndicat pourrait signer un accord qui déroge au code du travail ?
Quel syndicat pourrait signer un accord qui réduit les droits de salariés ?
Quel syndicat pourrait signer un accord qui n’octroie aucun avantage aux salariés ?
FO NE SIGNERA PAS CET ACCORD COLLECTIF. UNE CRISE SANITAIRE NE DOIT PAS ÊTRE SYNONYME DE FIN DE DROIT POUR LES SALARIES !