Négociations sur le temps de travail

De 0 à 18 jours de repos garantis : la « cohérence sociale » selon la direction…


Le jeudi 27 février s’est tenue une réunion de négociation sur le temps de travail, avec pour principal sujet le nombre de jours de repos garantis.
Compte tenu du discours de la direction, qui ne cesse d’invoquer la notion de « cohérence sociale », nous aurions pu nous attendre à une proposition assurant un nombre de jours de repos équivalent pour l’ensemble des salariés de VYV3 PDL.
Il n’en est rien. Chaque établissement appliquera ses propres règles. A titre d’exemple :
Un salarié des fonctions support bénéficiera de 18 jours de repos (contre 22 à 23 auparavant).
Un salarié du CRBVTA n’aura aucun jour de repos garanti.
Un salarié de la petite enfance en aura 6.
Dans les EHPAD, il serait défini en fonction des plannings… Le nombre de jours pourrait donc varier d’un établissement à l’autre, pour une même activité.

La direction affirme vouloir un accord unique sur le temps de travail, censé apporter plus de simplicité et d’équité. Pourtant, dans les faits, nous nous dirigeons droit vers une véritable usine à gaz, où très peu de salariés ont à y gagner, mais où beaucoup ont à y perde…

La parole de la direction de VYV3 PDL n’engage que ceux qui la croient.

La direction revient sur son engagement pris le 6 février dernier d’appliquer la Convention collective ANEM concernant les 48 heures de repos consécutives, incluant le dimanche…
Lors du mouvement de grève du 6 février dernier, le syndicat FO avait rappelé à la direction les raisons qui l’avaient poussé à signer l’accord sur le temps de travail en 2019 pour les Biens Médicaux. À l’époque, nous avions accepté une dérogation à la convention collective sur la question des 48 heures de repos consécutives, y compris le dimanche, pour les salariés relevant de la Convention collective ANEM. Cette dérogation avait été consentie en échange de l’obtention de 4 jours de congés payés supplémentaires.
Pour le syndicat FO, il est donc inacceptable de perdre ces 4 jours sans aucune compensation.
Face à cet argument, la direction avait alors annoncé qu’elle ne reviendrait pas sur la suppression de ces 4 jours de congés payés, mais qu’en contrepartie, elle appliquerait la convention collective, garantissant les 48 heures de repos consécutives, y compris le dimanche.
Or, le 27 février, la direction fait volte-face : elle annonce qu’elle ne respectera finalement pas la convention collective et qu’aucune contrepartie ne sera accordée…
Dans ces conditions, comment accorder du crédit aux autres promesses de la direction ?
C’est pourquoi, face à ces engagements non tenus, le syndicat FO considère qu’il est urgent de négocier un accord d’entreprise afin de garantir le maintien de l’ensemble des conventions collectives !

Face aux promesses non tenus, le syndicat FO considère qu’il est urgent de négocier un accord d’entreprise afin de garantir le maintien de l’ensemble des conventions collectives !