Grève du 24 mars 2022 : Une direction du groupe VYV qui affiche un dédain vis à vis du mouvement et ne répond absolument pas aux revendications des salariés. L’intersyndicale réagie! 

Lors du comité de groupe qui s’est tenu le 6 avril 2022, le syndicat FO a réaffirmé les revendications portées par les salariés et les organisations syndicales lors de la grève du 24 mars 2022. Le syndicat FO a fait part de son incompréhension et de sa colère face au mépris de la direction du groupe et des différentes entités (voir communication précedente).

Les représentants FO ont notamment illustré le mépris de nos directions régionales VYV3 PDL par 2 exemples :

  • La non-application de la recommandation patronale visant à attribuer la prime grand âge aux Aides-Soignants et les AES qui correspond à 70€ brut mensuel avec une application rétroactive à compté du 1er juin dans le pôle Personnes Agées.
  • La décision unilatérale d’harmoniser les classifications dans le pôle Services et Biens Médicaux, présentées comme des promotions, mais qui conduit finalement à augmenter le moins possible les plus petits salaires.

En effet, les salariés qui ont été « promus » sont par exemple passé des catégories E1, E2 ou E3 à la catégorie E4 l’ont été pour la plupart sans revalorisation salariale.  En outre, les augmentations de la branche ANEM se font avec une différenciation en fonction des catégories. Pour 2022, la branche a décidé unilatéralement d’augmenter les catégories E1 et E2 de 1.5%, les catégories E3 de 1% et les autres catégories de 0,4%. Les salariés qui auraient dû bénéficier de 1.5% d’augmentation se retrouvent finalement après cette harmonisation à être augmenté que de 0.4%…

En réponse aux remarques du syndicat FO, la direction avait annoncé lors des NAO qu’elle appliquerait finalement une hausse de salaire de 1.5% malgré le changement de catégorie. Elle a finalement choisi une autre option. Plutôt que d’augmenter les salaires, la direction a décidé de verser une prime exceptionnelle correspondant au delta entre les deux augmentations privant ainsi ces salariés d’une véritable augmentation salariale.

La direction du groupe n’était semble-t-il pas au courant de ces décisions sur ces 2 sujets et devait se rapprocher de nos directions régionales…

Pour autant, la directrice du groupe et le président sont restés sourds aux revendications renvoyant les négociations aux différentes entités.

Devant le dédain de la direction durant ce comité de groupe, l’intersyndicale s’est réunie dans l’après-midi et a décidé des modalités de poursuite du mouvement et a rédigé le tract intersyndical que vous trouverez ci-dessous et a télécharger